
France, à la veille de 2021
Cela fait des années que nous avons la sensation de nous précipiter vers un mur. Cette sensation était jusqu’à présent supportable et supportée car l’obstacle semblait lointain. Les personnes qui ont fait de la navigation reconnaîtront facilement ce moment où le sol, ou l’entrée du port se précipitent vers elles alors que l’instant d’avant, ces points semblaient encore bien loin et inaccessibles. Nous y sommes !
Le manque de Liberté dans notre existence individuelle est vendu par les politiques depuis des décennies, en échange d’une sensation de « sécurité » et de prise en charge des problématiques de toutes natures, par l’État. Ce socialisme, qui n’est ni le monopole de la droite ou de gauche, s’exprime depuis des décennies. Ce socialisme prône le clientélisme électoral avec pour conséquence la déresponsabilisation de chacun. Dans un tel système, l’argent ne matérialise pas la réalité des richesses produites, mais tombées du ciel. On se souvient de la formule de Hollande « C’est l’Etat qui paye…». Ce système a pour perversion de donner à l’individu le sentiment de ne se sentir responsable voire coupable de rien. La collectivité pallie, par l’impôt ou la loi, aux âneries personnelles ou collectives. Il en devient suspect d’assumer ses responsabilités.
Le Hic. Le socialisme finit par être à cours de l’argent des autres. Qu’à cela ne tienne, il suffit de demander à la banque centrale d’être accommodante, ou de désigner un bouc-émissaire, avec les conséquences possibles que l’on connaît. Selon la couleur du politicien, impliquer l’immigré, le mauvais patriote, le riche, tant d’autres encore.
Mais il y a également un autre bouc-émissaire qui émerge. dans ce totalitarisme : l’individu. Lors de l’interview du 14 Octobre 2020, le Président de la République, Emmanuel Macron, a osé prononcer ces mots : « une nation de citoyens solidaires, plus résiliente, est en train de remplacer un pays d'individus libres ». L’individualisme est dénoncé tout azimut par tous les intellectuels et politiciens. depuis des décennies. En effet, il est difficile pour ces esprits si brillants de formuler des pensées complexes tenant compte de la liberté des individus.
L’individu, s’il souhaite rester libre, doit aujourd’hui réagir. Le silence des pantoufles précède le bruit des bottes.